"En l'absence de Freire, vous devenz le leader unique de la sélection espagnole. Comment appréhendez-vous ce nouveau statut et le rendez-vous de dimanche ?
_Bizarrement, je ne ressent aucune pression. Rien n'a changé. J'aborde cet évenement comme lors des précédentes éditions. La différence se verrea sans doute en course parce que je suis sûr que je vais être surveillé. C'est sans doute là que je vais regretter qu'Oscar Freire ne soit pas là. Tout le monde se serait focalisé sur lui. Mais bon, j'assume avec un immense honneur ce rôle de leader et aussi de faire partir des favoris.
Dans quel état de forme vous trouvez-vous après le Tour d'Espagne ?
Depuis la fin de la Vuelta, je n'ai pas eu l'occasion de beaucoup m'entraîner. Mais il n'y a rien d'alarmant. Je suis quelqu'un qui n'a pas besoin de beaucoup m'entraîner pour être en forme. En 2003, par exemple, lorsque j'ai terminé deuxième à Hamilton, j'étais vraiment cramé après la Vuelta. Et puis, le jour du Championnat, j'étais vraiment en grande forme.
Quels sont vos plus dangereux adversaires dimanche ?
Comme toujours, l'Italuie sera l'équipe à surveiller et à battre. Je crois que le circuit se prête complètement aux caractéristiques de Bettini ou Di Luca. Il faut voir aussi si Boonen est capable de passer la dernière bosse facilement. Si c'est le cas, il faudra sans doute essayer de durcir la course à un moment ou à un autre. Quoi qu'il en soit, les prétendants ne vont pas manquer. Il faudra aussi, je pense, faire attention à Shumacher et bien sûr, par-dessus tout, à Vinokourov !
Il a prouvé sur la Vuelta qu'il était très fort et qu'il sera sûrement l'homme à battre. Le fait qu'il se soit aligné sur le chrono, qu'il soit en plus monté sur le podium, est un signe fort."
source : l'équipe