“Il s’agit d’une victoire très importante, non seulement pour le prestige qu’a cette course soi, mais également car elle m’a permis de juger ma condition ainsi que celle de quelques-uns de mes adversaires en vue du Tour de France. Le Dauphiné n’était au départ pas un objectif en soi, mais après avoir réalisé un bon prologue, remporté la première étape et après avoir endossé le maillot jaune, j’étais très motivé pour lutter jusqu’au bout et tenter de remporter l’épreuve. Je suis également très satisfait car tous mes coéquipiers de Caisse d’Epargne ont réalisé un travail exceptionnel durant toute la semaine et cela est également de bon augure avant le Tour, où je suis un candidat à la victoire ou au moins au podium.”
Interrogé sur Miguel Indurain, le Murcian a déclaré s'être inspiré de lui pour ce Dauphiné: "J'ai gagné comme le faisait Indurain, en gagnant le contre-la-montre et en gérant mes efforts dans la montagne pour contrôler mes adversaires." Tout heureux de ce succès, qu'il a estimé être "le plus important" de sa carrière pour le prestige mais aussi pour sa date, juste avant le Tour, Valverde a cependant tempéré l'optimisme: "Le Tour, c'est une autre histoire !"
Même si je comprend qu'Alejandro soit fier d'avoir remporté ce Dauphiné à la manière de son prédécesseur à la GCE, Indurain, ces deux coureurs ne peuvent pas être comparé puisqu'au contraire, Valverde n'est (quand même) pas un rouleur, contrairement à Indurain, mais grimpe très bien.
Par contre, et c'est une bonne chose, Valverde reste bien lucide et ne prend pas la grosse tête après sa victoire : il sait très bien que le niveau du Tour sera encore un cran au-dessus du Dauphiné, avec des coureurs comme Cunego, les frères Schleck et Menchov qui n'étaient pas présents au Dauphiné !